prénom(s) et nom : charles "charlie" dylan hepburn. âge : 18 ans. orientation sexuelle : bisexuel. statut civil : célibataire. date et lieu de naissance : 17 mai 1995 à Leeds, Angleterre. nationalité : britannique. métier/études : musicien, étudiant en musique et français à l'université de bristol pour faire plaisir à papa-maman. groupe : not my problem.

WESH (  ), moi c'est caraphernelia, cara pour les intimes, non je ne suis pas le genre de personne qui dit wesh, par contre je suis une adepte du SARCASME :like: je vénère la britonnerie (i am actually in cambridge as i speak to you), et plus particulièrement les beaux britons qui ont un accent à tomber et sont sassy à souhait (non je ne parle pas de dan howell ). la musique c'est ma vie, d'ailleurs si vous voulez je peux vous faire découvrir tout pleins de truc sympa :perv: j'aime tout, sauf pitbull, justin bieber (mais pour le coups c'pas la musique, c'la personne :fuck: ) et le rap français, j'écoute de tout, but PUNK'S NOT DEAD BITCHES :vomi: sinon j'utilise trop le smiley (et , mais vous l'avez pas), je regarde trop de séries télés dans lesquelles je suis systématiquement en retard, et je passe bien trop de temps sur l'internet. ah, et je parle trop aussi. voilà voilà :plz: 

tumblr.

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→ Raconte nous un peu d'où tu viens, ce que t'étais quand t'étais gosse, ta famille tes parents. « Je suis né à Leeds, une ville industrielle de l’Angleterre, mais je n’ai aucun souvenir de là-bas, parce qu’on a déménagé à Bristol quand j’avais deux ans. Ma grande sœur (demi, mais whatever), Janette, par contre, elle s’en souvient très bien, et elle a jamais accepté qu’on s’en aille (elle a jamais accepté le remariage de mon père avec ma mère non plus, quand j’y pense). Toute mon enfance, elle n’a fait que pourrir la vie de tout le monde autour d’elle, me included. Mon père, je sais pas trop ce qu’il fait exactement – je m’y suis jamais intéressé, to be honest – mais en tout cas, du blé, il en a pleins les poches. Ma mère, elle, est une avocate très occupée, bien trop occupée pour s’occuper de son gosse. Du coup, classique, mes vieux, je les vois jamais. J'ai toujours été un gamin débrouillard, rusé, manipulateur sur les bords, capable de me sortir des pires situations par moi-même, habitué à faire tourner mon petit monde en bourrique, et à avoir tout le monde à mes pieds – mon charme naturel, j'imagine. Néanmoins, j’ai été élevé par une nourrisse, que j’appelle nannie. Elle cuisinait, s'occupait de la maison, d'aller me chercher à l'école, et encore aujourd’hui, elle est celle qui prend soin de moi. Trop, d’ailleurs. Elle s’inquiète trop, je trouve. Heureusement qu’on vit dans une espèce de manoir, et que sa chambre est loin de la mienne, parce que sinon, je pourrais jamais sortir le soir. On est pratiquement que tous les deux, à y vivre, nannie et moi. Janette s’est cassé il y a sept ans, et j’ai jamais eu de nouvelles. Mes parents étaient déjà presque jamais là quand j’étais gosse, mais depuis que j’ai tenté de me suicider, il y à trois ans, ils évitent cette maison comme la peste. Oui, j’ai tenté de me suicider, pas la peine d’en faire tout un plat. J’étais au bout du rouleau, seul, mal dans ma peau, constamment déprimé, et je sais pas… j’avais besoin que tout s’arrête. J’entendais des voix dans ma tête, et est arrivé un point où elles étaient trop fortes. Je sais pas si vous savez ce que c'est, d'être constamment seul avec ses pensées, avec ces voix qui te crient sans cesse que personne ne veut de toi, que ça serait mieux pour tout le monde si tu... disparaissais. Mais j’ai échoué, m’éloignant encore plus de mes vieux dans le processus, et j’ai dû aller en thérapie. La vie a repris son cours, et moi, j’ai appris à ne plus en avoir rien à foutre, à ne plus ressentir, à tout voir avec un voile de je-m'en-foutisme constant. J'ai repris le lycée, sans plus penser à me suicider, mais déterminé à mourir, et vite, me noyant dans la musique, dans l’alcool, les soirées, l'oubli. »

→ Et tu deviens quoi dans tout ça ? « Ce qui fait qu’aujourd’hui… ça va « mieux ». Je ne retenterai pas de mettre fin à mes jours. Mais je n’ai pas l’intention de m’attarder sur cette planète, et je n’hésite pas une seconde à me mettre en danger. Me balader dans Bristol la nuit, faire la fête, prendre de la drogue, c’est mon quotidien. Je m’en fous, en fait. Je ne veux pas mourir, mais je ne veux pas vivre non plus. Ma seule raison de vivre, anyway, c’est la musique. Je joue, je chante, je compose, et je suis bien déterminé à percer dans ce monde. La fac, ma licence en musique et français, c’est qu’une formalité, histoire de rassurer mes parents, mais je sais que la musique, c’est ma destinée. J’ai le talent, la passion, la foi. Je sais que je suis bon, et même si pour le moment c’est que des gigs dans des bars, je sais que ça va aller plus loin. C'est paradoxal, pas vrai ? Je tient autant à ma vie qu'à mon premier bavoir, et pourtant, j'ai tellement de plans, d'objectifs. Ironie du sort. »

→ Tu penses à quoi, là, tout de suite ? « Tout de suite maintenant ? Je pense à ce riff de guitare qui me démange les doigts, à ces quelques mots griffonnés à la va-vite sur un bout de papier et qui, je l’espère, inspireront une chanson. Je pense à ce que je vais ressentir ce soir, quand je vais caresser de mes doigts les cordes de ma vieille guitare acoustique, celle que je ne changerai pour rien au monde, et chanter en live la toute dernière chanson que j’ai composé. Qu’importe où je me trouve, qu’importe le nombre de personnes qui m’entourent, être sur scène, ça me fait toujours cet effet, ça me donne toujours cette sensation de pur bonheur, comme si rien d’autre au monde ne comptait. Et rien d’autre ne compte. »

→ Dans 10 ans tu te vois où ? Avec qui ? Comment ? « Dans dix ans ? Sur l’une des plus grandes scènes de rock anglaise, sur la couverture de Rolling Stones, ou mieux, dans un studio, en train d’enregistrer mon nième album. Je me vois sur le devant de la scène, le « nouveau Bob Dylan », le jeune anglais de Bristol qui a sauvé la musique, qui a prouvé que t’as pas à faire de la pop commerciale pour être le premier des charts. Arrogant, vous dites ? Pensez ce que vous voulez, je m’en fous. Je vous le dis, je vais changer le monde de la musique. Je vais faire revivre les années soixante, la musique, la vraie. Dans dix ans, je me vois au sommet du monde. Ou mort. Pas d’entre deux.  »

→ Une anecdote ou un fait marquant à faire partager ? « Mon histoire favorite, c’est celle du jour où je suis allé choisir ma première guitare, avec mon père. Une fois n’est pas coutume, il avait décidé de passer un peu de temps avec son fils, et il a décidé, je ne sais pas pourquoi, mais je lui en serai pour toujours reconnaissant, de m’emmener à Londres pour le week-end, et surtout, de me faire découvrir sa boutique de guitares préférée. Je n’oublierais jamais ce que j’ai ressenti en pénétrant dans ce lieu. Je me suis arrêté net, sur le seuil, et j’ai su. J’ai su, en détaillant chacune de ces guitares, que j’avais trouvé ce qui me rendrait heureux dans ma vie. J’avais six ans, dude, haut comme trois pommes, à peine capable de lire, mais je savais. C’était une certitude. Ça l’est toujours. »