L'heure du couvre-feu approche :
» Tu te presses un peu pour rentrer.
» Tu t'en fiches, personne ne le respecte.
» Tu ne peux malheureusement pas rentrer : c'est justement maintenant que tu te lèves !

Tu te sens suivi(e) :
» Tu accélères le pas et empruntes des raccourcis.
» Tu t'arrêtes et vérifies si ce n'est pas ton imagination qui joue des tours.
» C'est toi, qui suis des gens et non l'inverse.

Un gros titre parle d'un meurtre dans le quotidien local :
» Tu ne veux pas savoir, tu n'as rien à voir avec tout ça.
» De toute façon, c'était lui ou toi ...
» Tu t'empresses de faire l'historique des comptes que tu dois pour ne pas finir pareil.

Bristol c'est :
» Un enfer, tu n'attends qu'une chose c'est de pouvoir enfin partir.
» Une ville corrompue; tout ce que tu veux, c'est retrouver la ville accueillante que tu connaissais.
» Ton terrain de jeu, sans aucun doute.

Choisis une suite de mots :
» Imprévu, adrénaline, action.
» Calme, obéissance, patience.
» Danger, débauche, solitude.

À PROPOS DU JOUEUR:

Code:

[b]jessica de gouw [/b] - riley stansfield.

hey, riley ! qu'est-ce que tu fous ?! ben quoi ? j'me roule un joint, ça se voit pas ? elle se saisit de mon bras et m'attira dans un endroit plus discret. si mais c'est bien le problème ! tu ne peux pas faire ça devant le lycée, comme si c'était normal. bah c'est normal... je me saisis du briquet au fond de la poche de mon sac et allumais mon joint, l'un de mes amis les plus fidèles. oui, la décadence, la débauche, c'est en quelque sorte mon truc. après tout, j'ai l'âge idéal pour profiter de la vie. du haut de mes seize ans, je suis étonnamment devenue confiante, tant par rapport à mon physique que mon caractère. j'ai appris à m'assumer et je dois dire que ça fait un bien fou de ne plus me prendre la tête avec des conneries. devenant peu à peu coquette, j'aime que les mecs se retournent sur mon passage. ça m'amuse mais je n'en suis pas au point de me la péter. j'suis pas le genre de gonzesse qui va montrer du doigt une fille un peu ronde pour l'insulter, ou me payer sa tête. moi, j'me moque davantage de ces petites filles à papa qui ont ce besoin irrépressible de montrer que papa a du pognon grâce à ses vêtements, son birkin, truc du genre quoi. tirant une taffe, je croise le regard de mindy sullivan. ah, cette fille, j'peux pas me la voir. talons hauts, tirée à quatre épingles, miss "je roule des hanches pour me rendre intéressante parce que j'ai zér de Q.I.". ça ne passera jamais entre elle et moi. tiens, tiens, tiens. riley stansfield. j'irais bien te balancer pour ta p'tite consommation illicite. oh mais fais donc. tu prouveras encore que t'es bonne qu'à lécher les bottes et à passer sous le bureau. honteuse, elle ne tarda pas à filer. je n'aimais pas particulièrement faire du mal aux gens mais les filles comme elle, je ne pouvais tout simplement pas les piffrer. de toute façon, c'est dans ma nature. j'ai grandi au milieu de trois grands frères, je traîne principalement avec des garçons. je ne sais pas pourquoi je suis comme ça. et, même si tout le monde croit que c'est le cas, je suis loin de m'être tapée tous les mecs du p'tit groupe. je sais faire la part des choses entre l'amitié, le sexe et les cours. ce sont trois choses que j'ai pour principe de ne pas mélanger et, ça m'a toujours plutôt bien réussi.

la petite riley du lycée est bien loin maintenant. j'aime fumer des joints, j'aime prendre des risques mais je suis tout de même un peu plus raisonnable qu'avant. je suis toujours fêtarde, ce qui m'a valu de me faire larguer par mon fiancé. il ne supportait pas, s'imaginait que je le trompais à tout va ce qui n'était pas du tout le cas. mais bon, je comprends. c'est difficile de voir sa copine côtoyée plein d'hommes et de ne pas douter de sa fidélité. mais bon, quand on aime, on est bien censés faire confiance tout de même. aujourd'hui, j'ai une certaine image à donner car je suis quand même à la tête de ma propre entreprise. en effet, j'ai l'habitude d'organiser des événements, que ce soit huppé ou non. je suis dingue de ce boulot, c'est l'éclate. je rencontre des personnes extraordinaires, tout comme des riches qui se permettent de croire que l'argent apporte tout. je suis mal vu par certains dans le secteur car je n'ai pas ma langue dans ma poche. mais je suis ainsi, que puis-je y faire ? mademoiselle stansfield, il paraît que vous allez bientôt vous faire passer la bague au doigt... j'eus un léger sourire, je n'étais pas gênée par ma séparation. triste au plus profond de moi mais je n'allais pas les laisser se mettre ça sous la dent. et bien, je suis désolée de vous dire que ce n'est plus d'actualité... nous avons rompu nos fiançailles. la journaliste eut un air presque offusqué face à l'absence d'une émotion lorsque je lâchais ça. il y a des événements dans une vie qui vous séparent de ceux que vous aimez. la vie est bien plus compliquée que certains ne le pensent. l'autre se contenta d'un hochement de tête. elle avait l'air d'avoir peur de sortir encore une question qui pourrait paraître déplacée. je n'avais pas honte, c'était une partie de ma vie et je ne pourrais rien y changer. quatre ans avec un homme, ça ne peut pas être rien et à envoyer à la trappe dès le premier instant.