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 vénus anadyomène (junie)

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Junie Glass

nouvelle âme
Junie Glass

MESSAGES : 257
INSCRIT DEPUIS LE : 20/07/2013


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MessageSujet: vénus anadyomène (junie)   vénus anadyomène (junie) EmptyVen 25 Avr - 17:32

glass, juniper.

PRÉNOM(S) ET NOM: juniper glass. fragile délicatesse, poétique douceur, la plante vaporeuse, juniper glass, les lettres de verre viennent se briser sur le palais, salissent la langue et laissent derrière elles un goût amer. glass. infâme douleur que ce nom trop précieux gravé dans l'or putride d'une ville qui répudie ses familles riches. mais juniper est doux, les syllabes sont rédemptrices, elles caressent, elles fleurissent au creux des lèvres et s'épanouissent sous la langue, laissant quelques pétales sucrées sur leur sillage. SURNOMS: junie, on coupe les tiges de la fleur pour n'en garder que les pétales, junie ici, junie là-bas, junie d'là-bas, se laisse murmurer dans un souffle d'amour, comme une caresse surannée dont on ne se lasse jamais. puis parfois, au détour d'une rue, on peut les entendre hurler GLASS. putain. glass, encore toi, sale gosse, retourne derrière tes barreaux doré. ÂGE: 18 ans. NATIONALITÉ: anglaise, juste ça. ORIENTATION SEXUELLE: junie n'a pas de boussole, junie se perd souvent ici et là. STATUT CIVIL: son coeur n'est pas à prendre bien qu'il demeure possible de négocier l'espace vide sur son annulaire auprès de ses géniteurs. EMPLOI/ÉTUDES: fleur, danseuse au conservatoire à l'avenir assez prometteur, accessoirement étudiante dans une filière assez générale, elle pense devenir professeur de danse, ses parents n'oseraient pas refuser à leur fille l'avenir professionnel de son choix. SITUATION FINANCIÈRE: pathétiquement aisée, trop aisée pour qu'elle se sente en sécurité, petite bourgeoise mélancolique. AVATAR: kristine froseth. CRÉDIT: tumblr.

✎ ANECDOTES : junie est une gamine encore dans sa tête, elle est un peu puérile, elle joue avec le monde. ✤ depuis qu'elle est toute petite, elle ne s'entend pas vraiment avec les gosses de son entourage, les gens de la hautes, elle préfère la poussière au champagne. ✤ junie dit qu'elle aimerait être une fille des rues, elle rêve des fois qu'elle a grandit dans un petit appartement seule avec sa maman puis elle se réveille dans son lit à baldaquin importé de france et elle court en cuisine boire un jus de fruit pressé déjà tout prêt. ✤  elle est naïve mais il n'faut pas lui en vouloir, elle a grandit dans une bulle avec des portes après tout, elle n'a fait que des allers-retours entre sa vie dorée et la rue. ✤ elle se déplace en cadillac, avec chauffeur et n'a vraiment pas le choix. ✤ elle ne supporte pas les foules, elle ne supporte pas être seule au milieu de personnes qu'elle ne connaît pas. ✤ elle a une peur bleue de l'abandon, de décevoir, de perdre une personne.

le test suivant servira à vous répartir dans un des trois groupes, pour éviter la surcharge de certains. barrez les mentions inutiles ou mettez en valeur vos réponses.

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Junie Glass

nouvelle âme
Junie Glass

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MessageSujet: Re: vénus anadyomène (junie)   vénus anadyomène (junie) EmptySam 3 Mai - 11:18

earth my body, water my soul


« C'était une de ces jolies et charmantes îles, nées, comme par une erreur du destin, dans une famille d'employés. »
J'étais garée près du bâtiment numéro 501, dans un quartier écoeurant de Bristol. Il était beau cet endroit abîmé par la rouille, mordu par la vieillesse et dans lequel flottait une odeur permanente de médiocrité. Tout était si laid que c'en était beau et surtout, tout semblait tellement plus accessible et vivant qu'à la maison. La Cadillac faisait se retourner les passants, mes pieds se balançaient par les fenêtres teintées que j'avais ouvertes pour prendre l'air malgré les recommandations du chauffeur. « Mademoiselle Glass vous devriez fermer toutes les portes, l'endroit n'est pas sûr, même si je suis avec vous. » insouciante, j'ai balayé son conseil d'un battement de cil et ma tête se tourna vers la ruelle de la Colombe. Non pas que cette ruelle portait ce nom mais j'avais décidé de la rebaptiser ainsi, je trouvais que ça lui allait mieux, c'était là qu'elle vivait, c'était là que je pouvais l'intercepter. Un. Deux. Trois. J'entendais le vent feuler dans le ourlet de sa jupe depuis la voiture. Ou plutôt, je l'imaginais. J'imaginais sa démarche leste et déterminée. À la fois grossière et féline, la démarche d'une fille pressée et crevée par le boulot. Alors dans le rétroviseur, je guettais l'apparition de son ombre et ... d'un bond je me glissais hors de la Cadillac, par la fenêtre, sous le regard affolé du chauffeur, comme toujours. Mais j'avais besoin de ça, pour survivre à l'étouffement, à ce carcan qui m'emprisonnait dans mes robes en soie et mes chaussures cirées. Si maman savait. Elle était là, devant moi alors je courrai, je courrai jusqu'à ce que le trottoir m'empêche de lever à peine mes pieds du sol et que j'y trébuche. Je tombai alors sur la poupée et l'emprisonnai dans mes bras en inspirant longuement comme pour garder dans mes poumons son odeur à tout jamais. Elle sentait toujours la même odeur à la fin de ses journées, se mélangeaient à son parfum fleuri une odeur de friture presque imperceptible tant elle s'était appliquée à la couvrir en s'embaumant d'un parfum bon marché à la vanille. Un parfum très agressant d'ailleurs, un parfum qui recouvrait son odeur naturelle. Anya sentait le lilas et la fleur d'oranger, sûrement était-ce dû aux shampoings et autres gels de douche qu'elle utilisait ? Cette odeur me plaisait beaucoup, elle faisait partie d'elle tout comme la douceur de ses cheveux ou encore l'étincelle à moitié morte dans ses yeux profonds.  « Tu m'as manquée ! » elle ne m'avait pas rendu mon câlin. J'étais déstabilisée, blessée, je ne comprenais pas sa réaction. Ses sourcils étaient froncés et une ride soucieuse traversait son front. Elle ne parlait pas, ne souriait pas, semblait agacée et pour la première fois je me sentais honteuse de paraître aussi cérémonieuse. « Tu m'en veux pour quelque chose ? » « Ta mère sait que t'es là ? Où sont tes chaussures ? » elle balaya toutes mes paroles avec son ton tranchant, glacial. J'avais envie de rendre mon déjeuner, d'y mêler mes larmes, de pleurer tout mon être, de retourner à la voiture, me réfugier, mourir. Je hochai la tête : bien sûr que non, ma mère ne savait rien de l'endroit où j'étais, je jouais avec des amis, dans une ruelle pas trop loin de la maison. Quand elle posait des questions, j'avais juste soudainement décidé que je m'ennuyais, que j'avais envie de dépenser de l'argent dans un magasin quelconque. Pourquoi est-ce qu'elle me demandait ça ? Soudain, je sentais son regard peser sur mes épaules, mes pieds nus, mes cheveux mal arrangés, mon visage négligé, ma robe tordue : tout me faisait honte. Je baissai naturellement le regard. Anya n'était pas normale. « Il faut que tu arrêtes de faire semblant Junie, c'est pas ton monde ici, tu devrais retourner chez toi, arrête de venir me voir tous les jours, j'suis pas faite pour toi et t'es pas faite pour moi c'est tout, faut que t'arrête tout ça. » elle regarda mes pieds, puis la voiture garée un peu plus loin et je n'arrivais pas à lui répondre quoi que ce soit. Les mots étaient coincés dans ma gorge. Plus loin encore, dans mon coeur. Ils ne cherchaient même plus à en sortir, se laissaient glisser à l'intérieur puis tombaient dans ses abysses infinis. Et de la même façon qu'un objet précieux est retiré à un enfant, elle s'est retirée à moi; douloureusement, laissant un trou béant là où elle se tenait, un trou que j'ai voulu combler en tendant mes mains pour attraper le vide.
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vénus anadyomène (junie)

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