prénom(s) et nom : Jaclyn Angela Hill. âge : 18 ans trois quart. orientation sexuelle : hétérosexuelle, cc j'aime les phallus lol. statut civil : célibatairement seule. date et lieu de naissance : 6 novembre 1994 à bristol beach. nationalité : anglaise. métier/études : étudiante en lea et technicienne de surface. groupe : not my problem.

babie elle veut pas blablater sur elle, pas maintenant en tout cas.
Et même, si j'ai pas envie de vous parler de moi ?
Si j'ai pas envie de vous dire que je m'appelle Babie, enfin solène mais voilà.
Si j'ai pas envie de vous dire que j'ai dix huit ans, j'suis née l'28 décembre zinc
Si j'ai pas envie de vous dire que je vis en France
Si j'ai pas envie de vous dire que c'est à cause de romane que je suis là, bb je t'aime
Si j'ai pas envie de vous dire que j'ai pisté l'adresse du forum sur google
Si j'ai pas envie de vous dire que le forum il est trop beau, mama les couleurs je meurs
Et si ?
ben avec des si je met mon amour pour romane en bouteille moi !

crédits.

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Il est presque dix-sept heures et c'est seulement maintenant que la vieille décide d'appeler : « Miss Jaclyn Hill? » Tu te lèves d'un bond et sautilles jusqu'à la dame qui t'as appelé. Elle doit avoir la quarantaine passée, elle est plutôt forte et elle devrait sincèrement penser à se faire faire une nouvelle couleur parce que sa couleur naturelle commence à pointer le bout de son nez. Tu lui souris en te présentant, certainement trop fort, C'est moi, Jac Hill. Je dois aller dans la petite pièce sombre comme les autres ? Tu baisses d'un ton, avançant ton visage vers la vitre J'espère que c'est pas vous qui tuez/violez les gens dans cette pièce parce que... ça se fait pas. Elle lève les yeux au ciel, Mary Johns, c'est le nom inscrit sur la petite plaque devant elle, lève les yeux au ciel. Elle ne te répond même pas, elle te montre simplement la direction à suivre. D'un autre côté c'était étrange de montrer le chemin à prendre sachant que ça fait bien neuf heures que tu es dans la salle, neuf heures que tu vois les gens partirent par là-bas, il n'y avait donc qu'une seule direction possible. Mais tu ne relèves pas, tu souris et murmures Merci Mary Johns. avant de t'avancer, d'ouvrir la porte et de rentrer dans une pièce effectivement sombre.
Aucune lumière, mis à part celle d'un lustre suspendu au-dessus d'une table à laquelle est assis un homme, d'environ trente ans. Il a des lunettes et une chemise froissée. Il fait jeune et même un peu sexy, dans le genre professeur d'université. Tu restes à l'entrée, attendant une quelconque réaction de sa part. L'homme est focalisé sur ses papiers, qu'il trie, avant de sortir une feuille, de la poser devant la chaise vide et de se lever de la sienne. Miss Hill, bienvenue à l'université de Bristol. J'espère que l'attente n'a pas été trop longue et le repas au self vous a convenu. Je vous en prie, asseyez vous, nous allons commencer. Tu t'exécutes sans un mot. Dans ta tête tu te répètes que tu dois être présentable, présentable. Je suis Paul Danielson, professeur de psychologie dans cet établissement. Et pour en savoir plus sur nos futurs élèves et faire un tri nous aimons leur poser quelques questions. Elles sont toutes obligatoires et requièrent un minimum de cinq lignes. Vous pouvez mentir si vous le souhaitez, vous avez le droit d'être totalement franche, aussi. Mais sachez que ce sera prit en compte dans votre dossier. Tu le regardes une dernière fois avant d'attraper un stylo et la feuille. Puis tu t'allonges sur la table et commence à écrire.

→ Raconte nous un peu d'où tu viens, ce que t'étais quand t'étais gosse, ta famille tes parents. « Je suis née à Bristol, j'y ai vécu toute ma vie. J'ai jamais rien connu d'autre. Toute ma famille vit ici, ma maman, sa maman, son papa, sa soeur et ses enfants. Tout le monde, une horreur. Mon papa, il vit plus ici, même plus sur terre, mais c'est pas grave. Je m'étalerais pas sur ce sujet, parce que ce n'est pas la chose la plus intéressante à dire lors d'un entretien d'embauche à l'université, où je ne serais même pas payé...
Enfant, j'étais une petite pleine de vie, je le suis toujours d'ailleurs, j'ai commencé à parler et marcher très tôt, bien plus tôt que ma chère cousine dont je tairais le nom parce qu'on ne sait jamais si je dis des bêtises sur elle. Mais en tout cas elle est tout pour moi, et j'espère être tout pour elle. C'est comme une soeur que j'ai jamais eu, vous voyez ? On a presque été élevée ensemble, on est pareil, non c'est pas vrai on n'est pas pareil, même si ça arrive que les gens nous confondent dans la rue. »

→ Et tu deviens quoi dans tout ça ? « De manière assez cliché je vais vous dire que j'ai grandi, mais en vrai c'est faux ! Je n'ai pas grandi, et j'espère ne jamais grandit. Je suis toujours une très grande enfant, j'adore faire des bêtises à la belle, faire des caprices, crier, courir, parler, marcher, chuchoter et ramper. J'aime tout et tout le monde, je suis comme un teletubbie, à choisir je serais Po, le petit rouge parce qu'il est petit et trop mignon, d'ailleurs mon meilleur ami je ne peux pas m'empêcher de l'appeler Dipsy, je sais même pas pourquoi, en plus rien à voir il a une tête de minion. Mais je l'aime et j'lui fais l'amour tous les soirs, même s'il le nie prétextant qu'il a la même orientation sexuelle, c'est-à-dire préférence pour les hommes, pour rester polie.
En tout cas, depuis j'ai quitté la maison, j'ai laissé maman toute seule, enfin elle ne l'est pas totalement vu qu'il y a mon petit frère, et j'ai commencé ma vie de femme. J'ai un emploi, un cursus universitaire en marche, tout va bien. »

→ Tu penses à quoi, là, tout de suite ? « Je pense au fait que demain matin, cinq heures moins le quart, mon réveil va me réveiller, forcément durant un de mes rêves trop beaux dans lequel je rencontre enfin le prince charmant, pour que j'aille travailler. Mon travail consiste à mettre des produits de types yaourts en rayon pour que votre femme puisse les acheter par la suite. Et ne pensez pas que les rayons sont toujours pleins, c'est un leurre, ils sont vides. »

→ Dans 10 ans tu te vois où ? Avec qui ? Comment ? « Peut-être que d'ici dix ans j'aurais été tuée. Mais j'espère pas, je sais pas du tout où j'en serais. J'espère que j'aurais eu mon diplôme, changé de travail, trouvé un mari et peut-être un gosse ou deux qui courent tous autour de moi. J'espère avoir une vie rangée et mignonne, celle dont tout le monde rêve. Mais ce que j'espère vraiment c'est que d'ici là j'aurais fait quelque chose d'important dans ma vie, un truc qui est de l'importance. Je sais pas encore quoi, mais je cherche activement ! »

→ Une anecdote ou un fait marquant à faire partager ? « Si je devais choisir un seul et unique fait marquant dans ma vie, ou un fait marrant, je pense que je devrais vous écrire toute mon auto-biographie (plot-twist : à la fin je meurs) parce que je pense, et j'espère, être l'une de ses filles marrantes que tout le monde connaît au moins de nom. Sauf que peut-être que c'est pas vrai. Et j'pense que je devrais songer à me taire parce que jamais vous allez vouloir de moi dans vos cours.
Sinon une chose qui m'a marqué dans ma vie, la mort d'mon père.] »

Une bonne demi-heure plus tard, merci ta rapidité légendaire, tu peux honteusement poser ton stylo sur la table. Tu as terminé de répondre aux questions, c'est nul ce que tu as écrit, ils voudront jamais de toi dans leur établissement et tu vas très certainement terminé ta vie dans un bac à yaourt dans le super marché de la ville. Mais tu n'avais pas le choix, c'était le genre d'écrit où tu ne reviens pas en arrière, que tu écris d'une traite, pas le droit au blanco, un peu comme la vie. Très bien, merci beaucoup. Il attrape la feuille et la range dans une chemise avec le reste des réponses de la journée. Vous recevrez un courrier dans la semaine. Tu hoches la tête et tu sors de la pièce, sans dire un mot. Tu ne souris plus, tu marches simplement jusqu'à la sortie, jusqu'à chez toi. Espérant que JJ te remonteras le moral une fois à l'appartement.