Le joueur
nouvelle âme MESSAGES : 245 INSCRIT DEPUIS LE : 20/07/2013
| Sujet: ♒ les groupes. Dim 4 Aoû - 17:03 | | | Tu ne te retrouves pas dans tous ces faits divers et ces histoires farfelues. Tout ce que tu veux, c'est profiter de Bristol encore un peu avant qu'elle ne soit complètement mise à l'écart des autres villes, dans la catégorie des villes à placer sous haute surveillance. Tu penses que le couvre-feu est encore valable alors tu te sens mal quand tu le braves, mais tu le fais, comme tous. Il y a ce fil invisible qui te tire en arrière et t'empêche d'avancer ; quelqu'un l'entretient pour toi, ou pas. Ce fil t'empêche de voir la vraie Bristol et bien que, comme tous, tu aspires à la fuir plus tard, le fil te maintient là et te bande les yeux ; le bordel n'est qu'une maison vide abandonnée, la drogue est dure à trouver, les morts sont rares, c'est ta vision de la ville. T'as le cœur amer mais pas complètement putride.
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Inconscient que tu es, tu as osé pénétrer dans les plus noires ruelles de Bristol et à tu t'y es fait une place. C'est un bien et un mal, tu joues dans la cours des grands et tu t'efforces de rester dans la course. Tout ce que tu crains, c'est d'être évincé, qu'on prenne ta place ou que tout simplement, tu passes de ton statut de bras droit à celui de bourreau. Ou au contraire, tu n'es qu'un informateur et tu aspires à quelque chose de plus prestigieux. Ce qui est certain, c'est que t'es bien le genre de personne capable de dire pour quelle raison y'a des mecs qui meurent, en quel honneur ce type a été relâché de tôle et quelle meuf bosse au bordel pour payer sa coke. Tu circules dans les veines Bristoliennes noires de pourriture.
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| Tu subis et tu es redemandes. Tu es de ceux qui n'ont pas toujours le choix, qui galère avec le fric, qui ne se soucient plus de savoir si Bristol est encore une ville ou un morceau de terre en perdition dans l'Angleterre. Tu marches dans les rues avec la peur au ventre, tu entretiens ton dernier souffle du mieux que tu peux et ton rêve c'est de faire grandir ce soupir pour te casser de la ville. Tu aimes te dire que tu n'as aucune raison de rester ici ; que personne ne compte pour toi dans ce trou pourri, la solitude ça te connaît. C'est le cœur lourd que tu sillonnes les ruelles sombres et incapable de te faire une place, t'es comparable à une ombre essoufflée.
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passe ta souris sur les images pélo. |
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