prénom(s) et nom : Je m'appelle Sid O'Connor. Le nom de famille est celui de ma mère, mon père ne m'ayant jamais reconnu, parti avant ma naissance si toute fois il est resté un jour, ce dont je doute. Pour le prénom... Sid Vicious des Sex Pistols, vous connaissez bien sûr. Ma mère était fan. Mais vraiment fan. Amusant quand on sait qu'il a été surnommé comme ça à cause d'un hamster... c'était aussi le nom d'un lapin d'ailleurs, à l'école maternelle, ce qui m'a valu bien des moqueries. Faut dire qu'il y avait aussi, c'est vrai, une vague ressemblance entre nous... avec le lapin oui. âge : 26 ans... honnêtement, si je prenais le temps d'y penser, j'arriverais sûrement à me féliciter d'avoir tenu jusque là... orientation sexuelle : Je suis plutôt hétéro à la base mais les filles ça peut être compliqué... et puis, pourquoi se limiter, je suis donc très tolérant de ce côté là. statut civil : Célibataire... les relations qui durent c'est pas pour moi, quelques minutes à partager ça me suffit amplement. Sauf s'il y a de l'argent à se faire en minaudant un peu...  date et lieu de naissance : Un dix février à Bristol. Dire qu'il y avait qu'une possibilité sur des millions que ce soit moi... bah, faut bien y passer un jour.nationalité : Anglais, rien de plus à dire, ici ou ailleurs autant que ce soit ici. métier/études : Rien de légal. J'ai pas fait d'études, je vois pas à quoi ça aurait pu me servir, aucun regret de ce côté-là, ça aurait rien changé. Gang, crime organisé, appelle ça comme tu veux... comme prévu, je suis juste de la chair à canon, pris à la gorge par le fric et les emmerdes. Trouver du fric... c'est à ça que je passe mes journées... mais malgré ce qui me passe entre les mains, je suis toujours plus à sec qu'avant. Je dois avoir des trous dans les poches, pas d'autres explications.groupe : Not my problem.

Pour commencer, les codes c'est pas mon truc... j'ai mis dix minutes à trouver comment checker les cases, merci j'ai appris un truc aujourd'hui grâce à vous ! Mais c'est ma faute, j'ai loupé la petite ligne dans le modèle de présentation !^^ Je savais bien que vous l'aviez écrit quelque part ! Et j'espère bien m'amuser parmi vous, voilà !! :tmort: 

Alors belle Imogen, j'espère que ça te conviendra, sinon n'hésites pas à me faire modifier !

 

Le petit chaton a été écrabouillé. Le crâne éclaté par une semelle de chaussure. Mes ongles glissent le long de ses poils courts, encore doux, encore chauds, récoltant son sang séché, comme si je pouvais ainsi effacer sa mort... La main du vieux Roy se pose sur mon épaule, celle d'un gamin qui ne retient plus ses larmes face à l'injustice. La vie est stupide et inutile. Ma mère se fout de l'histoire du petit chat alors je me tais et je l'aide à préparer les petits sachets... ceux qui vont encore nous séparer. Elle a pas le choix, elle a dit. Elle gagne pas assez pour nous deux. En fait, j'ai passé mon enfance dans le système, dès le tout début par intermittence seulement puis à temps plein jusqu'à la majorité et même plus, contrat signé. Les apparences sont trompeuses. Avoir un gosse, elle a plutôt aimé ça. Mais faut dire qu'il y a pas toujours de mode d'emploi à l'achat. Et puis elle était encore jeune ma mère... J'ai perdu une dent, ça fait un gros trou juste devant. T'es grand maintenant, elle a dit. Elle est montée dans la voiture, il y avait un homme qui conduisait. Je suis resté sur le trottoir, droit, immobile. Cette fois, elle est jamais revenue.

C'est l'âge des rêves extraordinaires. Tu te prends pour un super héro, t'inventes des histoires, tu crois que t'as un avenir. J'ai pas été très tendre avec les mecs en plastique au collant serré, faut bien que la colère s'échappe quelque part. Des gens qui te font rentrer chez eux, qui te désignent un lit et te font à bouffer, à toi et aux autres du lit d'à côté, j'en ai vu de toutes sortes. Entre eux, les gosses sont pas toujours tendres, la concurrence. Paraît que les enfants trouvent leur propre moyen pour dire ce qu'ils ont dans le coeur. Pourquoi dépenser des litres de salive à l'heure pour juste comprendre que j'étais seul au monde ? Trop jeune encore pour comprendre que c'était ça la vie. Tu te tortures en enviant le voisin, l'imagination déborde... tu voudrais être prince dans un autre pays. T'as pas compris que c'est pour tout le monde pareil. J'avais pas été plus mal servi qu'un autre sur la ligne de départ. Tout le monde a son pot de merde à vider. Mais à cet âge-là, on veut juste une mère pour nous bercer... et puis grandir. Oui, être grand, ça fait rêver. C'est con.

C'est un peu comme ça que j'ai débarqué dans une nouvelle famille, où pour le coup je suis resté. Fini, les histoires de gosses, je me contentais du toit, enfin je croyais... J'avais une bande, je traînais. Petit con aux tâches de rousseurs, t'apprends vite à cogner. Suffit de suivre les autres. Suffit aussi de se prendre des coups, ça motive pas mal. Quelques temps après, Genie la chieuse s'est pointée dans la famille. Un lit vide à remplir. Vous l'auriez vu, la gamine collante par excellence. Je vous assure que je lui ai pas ouvert les bras en grand, mais pourtant, avant que je m'en rende compte, elle s'y est retrouvé. J'allais encore vaguement en cours à cette époque là mais c'était sûrement pas pour bosser. A quoi bon apprendre ? J'étais dans le camp de ceux qui frottent la terre pour que d'autres y construisent leurs maisons. Sauf qu'ici les maisons, c'était juste du fric et un semblant de pouvoir à la durée fragile. Faire le sale boulot juste pour mieux s'attirer les ennuis, toujours le système quoi. Mais en rentrant le soir, elle était là avec ses manies, ses questions. A m'attendre. J'ai pas compris ce qu'elle était en train de me glisser dans les veines...

La fillette se tire aujourd'hui. Au bout de quatre ans. Je pensais pas que ça me ferait si mal. Elle est haute comme trois pommes et maigrelette comme une asperge mais qu'est-ce qu'elle a pris comme place dans ma vie. C'est simple, j'aurais plongé plus tôt sans elle. A la place, elle a peint les roses en rouges, elle a mis des tas de couleurs dans un ciel gris. Je me souviens de cette manie qu'elle avait de venir se coller contre moi quand elle avait peur et qu'elle venait se réfugier dans mon lit... J'aimais sentir sa respiration régulière, la chaleur de son petit corps contre le mien... sentir la confiance qu'elle m'accordait... Et ses cheveux qu'elle attachait de travers avec ses petites mèches qui dépassaient toujours cachant son visage, elle se rongeait toujours les ongles en se concentrant sur le texte qu'elle lisait ou sur ses calculs... Je l'encourageais, je la félicitais. J'en aurais inventé des histoires pour la faire rire. Je trouvais toujours des excuses bidons pour expliquer le fait que je passais autant de temps avec elle... Son regard brillant qui te donne l'impression d'être important. Elle m'écoutait. Comme si d'un coup les mots que je prononçais avait de la valeur pour quelqu'un.  C'était pas qu'une gamine, elle était devenu ma famille, pour de vrai. Une petite soeur. Croire que je pouvais la protéger du monde en retrouvant notre petite bulle... c'était cool d'être un grand frère. Je me sentais riche de sa présence. Ce qu'elle mettait dans mes veines ? De la vie tout simplement. De l'amour aussi. Et l'envie d'un monde meilleur. Merde, je vais pas me mettre à chialer quand même ? Pas question qu'elle voit ça. Ce qu'elle va me manquer...

Qui n'aime pas se la ramener en entourant les épaules de la belle blonde devant ses potes ? Sauf que pour moi, il était pas juste question de se la jouer, cette fille je tenais vraiment à elle. Je suis un abruti fini, pas vrai ? Faut être le dernier des imbéciles pour tomber amoureux. Je savais bien qu'il fallait que je fasse ma place mais je croyais encore qu'il pouvait y avoir du bon à tirer... la balance pouvait bien s'équilibrer, non ? Face à autant de pourriture, le plaisir devait bien gagner une petite place. Je voulais croire qu'on avait un avenir. Pourquoi je pouvais pas rêver d'une vie simple et tranquille, dans dix ans avoir des gosses et bosser de nuit pour un maigre salaire ? Je demandais pas la lune. Ben non, même pas ça. J'étais rien pour elle. Elle m'a planté comme un con, la lame en plein coeur, détruisant mes derniers rêves. Quand tu vois la misère toute la journée, t'as envie de trouver un refuge quelque part. J'avais besoin d'elle. J'avais besoin d'elle, putain. C'est fini. J'ai pas voulu abandonner mais rien à faire. Il y a plus que des cafards qui trainent sur le parquet. J'ai plus rien, je suis plus rien.

La vie est merdique. Tu crois que tu t'en sors, tu crois que tu survis mais t'as plus que de l'ombre au fond du regard. Tu peux juste t'estimer heureux d'être encore vivant mais t'auras pas à t'en faire trop longtemps, tu sais pas ce qui arrivera au prochain tournant. T'as plus le temps de penser à rien, t'avances à la seconde sans être sûr de rien. Les destins se croisent, les morts tombent. La seule différence entre ici et l'enfer, c'est la gravité. Tu cours après le fric, juste parce que si tu l'as pas, on te butera. Longtemps, t'as sautillé sur la frontière entre le bien et le mal, t'as avancé avec du remords et des regrets dans les pattes. Mais à force de voir le résultat, le voile s'est épaissi dans ton regard. Tu dois rien à personne. C'est juste la loi du plus fort. De toute façon, t'es le loup pendant une minute et la suivante tu deviens la brebis. Personne se soucie de toi alors t'occupes pas des autres. Faut survivre... par principe. Oui, je suis devenu un connard et du mal j'en fais tous les jours.

Arrête la musique et fait raisonner une sonnerie de portable. Holy shit. Elle est entrée dans le bar, je l'aurais à peine reconnue. Ca fait six ans, vraiment ? La chieuse est devenue une femme. Trop jolie pour ce bar miteux. Du genre, si elle était camée, à s'échanger à répétition contre du fric facile. Bien sûr que ça se fait, tous les jours. Il faut pas grand chose pour faire démarrer les spirales infernales. Juste une mauvaise rencontre. Les gosses qui veulent goûter à ce monde en pensant ne pas se salir les mains sont encore trop naïfs... la réalité est bien noire. Alors, là tout de suite, les sentiments, les bonnes intentions, tout était trop effrité en moi pour rendre possible des retrouvailles. J'ai même pas senti de vrai plaisir à la revoir. Sa voix sur le répondeur pourtant, elle m'avait envoyé une étincelle dans le coeur, une piqûre vive qui s'est perdue dans un frisson.  La petite Geny... non, je l'ai pas oublié, oui, elle me manque toujours. J'aurais aimé que le temps s'arrête avant qu'elle ne s'éloigne. Mais il était bien trop tard aujourd'hui pour revenir sur le passé. Son regard était le même avant que de ma froideur ne s'y lise le désarroi. J'ai pris son argent et j'ai pas traîné. Je suis pas un type bien, c'est vrai. Je suis pas grand chose tout simplement. J'ai joué, j'ai perdu. Et ça continue. Restes pas là, Geny, tires-toi loin, fais pas comme moi. Voilà ce que j'aurais aimé lui dire si j'avais pu. Mais même l'idée que ça pouvait être mieux quelque part, j'y croyais plus.

si tu lis ça, c'est que tu fais officiellement partie des gueux du forum, c'est la classe hein ? :help: félicitations à toiiii, tu peux enfin voler de tes propres ailes ! maintenant, il t'est fortement conseillé d'aller demander des liens aux autres membres et te créer un répertoire de rps, ce sera toujours mieux organisé. :love: et puis, si tu ne veux pas être sdf, on te recommande d'aller demander un logement. aussi, si tu ne trouves pas ton bonheur parmi les autres bg du forum, tu peux aussi aller créer des scénarios. puis, tu peux aller participer aux jeux pour te détendre. :hip: et enfin, c'est facultatif, mais c'est conseillé, tu peux aussi te créer un facebook, un portable et un ask. et enfin, bien évidemment, le plus important, amuse-toi sur FYAATS petit padawan. :hehe: