L'heure du couvre-feu approche :
» Tu te presses un peu pour rentrer.
» Tu t'en fiches, personne ne le respecte.
» Tu ne peux malheureusement pas rentrer : c'est justement maintenant que tu te lèves !

Tu te sens suivi(e) :
» Tu accélères le pas et empruntes des raccourcis.
» Tu t'arrêtes et vérifies si ce n'est pas ton imagination qui joue des tours.
» C'est toi, qui suis des gens et non l'inverse.

Un gros titre parle d'un meurtre dans le quotidien local :
» Tu ne veux pas savoir, tu n'as rien à voir avec tout ça.
» De toute façon, c'était lui ou toi ...
» Tu t'empresses de faire l'historique des comptes que tu dois pour ne pas finir pareil.

Bristol c'est :
» Un enfer, tu n'attends qu'une chose c'est de pouvoir enfin partir.
» Une ville corrompue; tout ce que tu veux, c'est retrouver la ville accueillante que tu connaissais.
» Ton terrain de jeu, sans aucun doute.

Choisis une suite de mots :
» Imprévu, adrénaline, action.
» Calme, obéissance, patience.
» Danger, débauche, solitude.

À PROPOS DU JOUEUR:

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[b]willy cartier [/b] - ponyboy st-allerdyce.

DERNIER FOU RIRE: ce rire n'avait rien d'heureux. rien de joyeux. il criait l’agonie comme dans ses craquages de nerfs où même les larmes ne servent plus à rien et qu'il ne reste que cette éclat étrange qui surgit du plus profond de vos entrailles. c'était ce rire-là qu'il avait vécu quand dans leur chambre de motel minable il était entré, et n'avait vu plus rien d'autre que ses propres affaires et les siennes disparus. oui, son dernier rire n'était que chagrin. DERNIER CHAGRIN: celui d'un enfant qui reste encore une fois seule, et qui même s'il les ait de l'avait laisser il ne veut qu'une chose, qu'ils rentrent. celui d'un chiot abandonné sur la route, qui pourtant guette toutes les voitures dans l'espoir que ses maitres le refasse monter avec eux. C'était surtout le chagrin d'un habitué à cette douleur. un chagrin plus toujours aussi forte, mais plus cruel, un chagrin las. DÉFINITION DU BONHEUR: il pourrait écrire des lignes et des lignes sur le bonheur, étrange philosophe qu'il est, il pourrait se faire des dissertations un peu trop pensé et bien trop réfléchit, sur la place de l'être dans le monde et si le bonheur interférait dedans, si nous avions réellement besoin d'être heureux pour exister. il s'en tartinerait des tranches de ses affabulations bienheureuses et tumescentes  mais pour lui tout ne se résumerait en un seul mot. elle.

La morsure du froid le rongeait, le vent glacial de décembre l'embaumait malgré ses nombreuses couches de vêtements miteux. Sale, et pouilleux. Grelottant de froid. Parfois il avait l'impression d'avoir passé toute sa vie dans la misère, et la crasse. Tout ce qu'il lui restait n'était plus que ses bijoux en or, sa fierté, héritage d'une culture qui n'était plus la sienne. Héritage qu'il avait fui. Nombreux étaient ceux qui pendant son sommeil tapis sur un carton avaient essayé de lui dérober. Et il s'était battu pour les garder contre sa chair. Ses doigts figés restaient couvert de ce métal précieux, son torse endolori se contractait toujours sous le poids de ses chaînes. Il se refusait à les céder, mais la douleur âpre dans son estomac vide lui rappelait sans cesse la situation précaire dans laquelle il se trouvait. Il s'était toujours vu comme un de ses chevaliers, de ceux que l'on ne voit que dans les livres. Personnalité d'une ère bien révolue. Et pourtant il était là, à mendier pour un bout de pain, crevant la dalle comme un chien. Lui qui ne rêvait que de noblesse, et d'action héroïque, il ne pouvait pas n'en être plus loin. Adieu armure étincelante, et gloire éternel, bonjour aumône et vie de clochard.